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Maroc : Akhannouch reconnait publiquement qu’il y a un gros problème d’eau et que le royaume a tardé à agir

Maroc : Akhannouch reconnait publiquement qu’il y a un gros problème d’eau et que le royaume a tardé à agir

Le 4 janvier 2024 on vous faisait état des terribles effets de la sécheresse chronique au Maroc, avec le deuxième plus grand barrage du pays presque à sec. Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a reconnu publiquement hier samedi 13 janvier la gravité du stress hydrique qui frappe le royaume ces dernières années…

Akhannouch, qui était à Agadir hier samedi 13 janvier pour présider une rencontre du Rassemblement national des indépendants (RNI, majoritaire au Parlement), a fait part de son inquiétude face aux ravages du réchauffement climatique. «C’est une problématique que nous affrontons à cause de la sécheresse. Nous allons construire de nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer au profit de Tzinit, de Taroudant et de Chtouka Aït Baha», a-t-il annoncé devant les  1700 membres de son parti…

«La station de Chtouka Aït Baha n’est plus suffisante. Il va falloir l’agrandir. Et la ville de Tzinit a besoin de sa propre station», a-t-il ajouté, en soulignant que le Maroc a trop tardé à se lancer dans l’installation de stations de dessalement de l’eau de mer. Le chef de file du RNI s’est engagé à mobiliser les investisseurs privés pour financer des projets dans la région, rapporte Le 360.

Par ailleurs il a dit que Tafraout a commencé à recevoir, depuis hier, de l’eau potable grâce à une autoroute de l’eau qui part de la grande nappe phréatique d’Asni, nichée à 32 kilomètres de la ville. Mohammed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, a pour sa part déclaré devant les militants du parti qu’une pléthore de projets d’infrastructures sont lancés à Souss-Massa. Ils permettront à terme à la région de «préserver son statut de grande région agricole qui approvisionne les marchés marocains à hauteur de 65 ou 70%», a déclaré le ministre.

Il a ajouté que les tomates commercialisées en cette période de l’année sur le marché national sont produites à Agadir, d’où l’intérêt d’avoir un système d’irrigation à la hauteur des besoins. Mohammed Sadiki a évoqué dans ce sens les stations de dessalement. «Concernant les stations de dessalement au profit de Tzinit et de Taroudant, les études de faisabilité sont en cours, afin de démarrer prochainement les chantiers des deux projets», a assuré le ministre.

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