A la une

Météo : à cause de l’intelligence artificielle ils finiront tous au chômage

Météo : à cause de l’intelligence artificielle ils finiront tous au chômage

L’intelligence artificielle (IA) installe ses quartiers dans tous les domaines, jusqu’aux prévisions météorologiques. Il est même capable de faire beaucoup mieux que les prévisions des services météo classiques. Les conclusions des recherches publiées le 14 novembre dans la revue Science par Rémi Lam, chercheur scientifique chez Google DeepMind, sont formelles : Sur 10 prévisions faites par les spécialistes en la matière le modèle d’IA de l’entreprise américaine livre des données plus précises dans les 9.

Les calculs météorologiques par la data vont dans un premier temps épauler les techniques actuelles mais il est certain qu’à terme l’IA occupera tout l’espace. Jusqu’ici la méthode des prévisionnistes était déterministe : on fait des observations, puis place à la modélisation mathématique (avec des ordinateurs très puissants) et on en établit la prévision…

GraphCast, le modèle d’IA du géant américain de la tech, enjambe la logique, elle absorbe directement une quantité astronomique de données, 40 ans d’informations livrées par les satellites, radars et autres instruments de mesure. Avec tout ça l’IA est en mesure de détecter des patterns, ou modèles récurrents.

Pour établir une prévision GraphCast capte des mesures réelles prises dans différents endroits de la terre à six heures d’intervalle. Avec ça l’IA est capable de pondre une prévision sur une dizaine de jours et surtout plus précis que le travail traditionnel pour plus de 90% des données. Reste à corriger les défaillances…

«Vous pouvez avoir le meilleur modèle de prévisions au monde, mais si le public ne vous fait pas confiance et n’agit pas, à quoi bon? Si vous donnez l’ordre d’évacuer 50 kilomètres de côtes en Floride et que rien ne se passe, vous avez gaspillé des décennies de confiance», argue Ian Renfrew, professeur de météorologie à l’université d’East Anglia (à Norwich, est de l’Angleterre).

Quand un modèle déterministe fait une erreur on peut revenir aux hypothèses et avancer. L’IA, pour le moment, n’a pas cette faculté. Quand le coup est parti…il est parti.

 

Que se passe-t-il en Tunisie?
Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!

Commentaires

Haut