Sans espoir ou en quête d’un avenir meilleur, avec ou sans diplômes, plusieurs Tunisiens ont fait le choix de quitter le pays et migrer vers d’autres destinations.
La rédaction de Tunisie Numérique est allée, à ce propos, au-devant des citoyens pour recueillir leurs opinions sur la migration clandestine des jeunes.
Le désespoir règne, et ailleurs c’est mieux…
Pour plusieurs citoyens, le flux migratoire est dû essentiellement à la dégradation de la situation sociale et économique dans le pays. Ces derniers ont considéré que 8 sur 10 des jeunes sont devenus aujourd’hui incapables de vivre en Tunisie, ils pensent que la solution réside dans la migration.
” El harga est une solution, mon cousin a quitté le pays il y a des années, maintenant, il est coiffeur à Paris et il gagne bien sa vie” assure un vingtenaire qui ne cache pas sa volonté de fuir la misère et quitter le pays.
” J’ai peur pour l’avenir de mon fils et ce, en raison de la situation générale” déclare une maman avec un ton empli de tristesse.
Une jeune fille, dont l’âge ne dépasse pas les 30 ans, confie à Tunisie Numérique que 80% de ses amis ont quitté le territoire tunisien. Pour elle, se jeter dans la mer reste mieux que la vie en Tunisie.
Non, il y a encore de l’espoir…
La deuxième catégorie de nos témoins voient vraiment la lumière au bout du tunnel, malgré tout.
“Avec l’argent collecté pour l’opération de migration, les jeunes peuvent lancer un projet et rester ici, en Tunisie parce que la situation est aussi médiocre ailleurs. En réalité, les jeunes sont des victimes parce que parfois c’est leurs parents qui vendent leurs biens pour inciter à quitter le pays” indiquent nos interviewés.
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