L’invitée de Minute Santé by TN, Mme Ons Lahbibi Dridi, sage femme, a abordé avec nous, le sujet des contraceptifs. Elle a énuméré les différents types et les différentes familles de contraceptifs, et en a cité les indications et les principaux effets secondaires.
Les contraceptifs hormonaux :
Les contraceptifs hormonaux sont des produits chimiques à base d’hormones, qui peuvent être simples, avec une seule hormone, ou avec deux hormones. Les pilules sont les contraceptifs hormonaux les plus connus. Elles sont de plusieurs types, et leur principe est de bloquer l’ovulation. C’est un moyen contraceptif assez efficace à condition d’être pris de façon régulière et rigoureuse. Il peut présenter certains inconvénients mineurs, comme des céphalées, une prise de poids, une irritabilité… Mais ont voit moins fréquemment ces effets avec les pilules de nouvelles générations. La pilule est, néanmoins contrindiquée chez certaines femmes, notamment celles qui présentent des troubles de la coagulation. La pilule permet de régler le cycle de la femme qui la prend.
A part les pilules, les contraceptifs hormonaux peuvent être administrés sous forme d’injection avec un effet durant d’un à trois mois. Dans ce cas les désagréments vont, forcément, être plus importants, en fonction de l’importante dose d’hormone reçue par la femme.
Et il y a, aussi, les implants hormonaux qui présentent une protection contraceptive allant jusqu’à 5 ans.
Les moyens barrières
Ce sont des moyens empêchant la rencontre entre un ovule et les spermatozoïdes. Ils sont de différents types, comme le préservatif masculin, le préservatif féminin, le diaphragme, ainsi que les crèmes et gels spermicides. C’est-à-dire qui détruisent les spermatozoïdes. Ces moyens gagnent en efficacité quand ils sont utilisés ensemble.
Les méthodes naturelles
Ce sont des méthodes qui consistent à éviter les rapports sexuels en période de fécondité. Elles se basent sur le calendrier, ou la surveillance de la température de la femme, ou, encore, la surveillance de la glaire vaginale…
Les dispositifs intra utérins
Ou plus communément appelés stérilets. Ce sont des dispositifs qu’on insère dans la cavité de l’utérus et qui ont une double fonction contraceptive. Ils constituent un obstacle matériel à la nidation de l’œuf fécondé en l’expulsant, et contribuent à la neutralisation de la fécondation grâce à la composante cuivre qu’ils contiennent. Ces dispositifs peuvent entrainer des troubles à type d’accentuation de la durée et du débit des règles, règles douloureuses… Ils sont contrindiqués, par exemple chez les femmes nullipares, celles qui n’ont pas eu d’enfants.
Les méthodes définitives
Ce sont des interventions chirurgicales qui se pratiquent sur la femme, ligature des trompes, empêchant les ovules d’atteindre la cavité de l’utérus et d’entrer en contact avec les spermatozoïdes, comme elles se pratiquent sur l’homme, vasectomie, qui consistent en la section des voies acheminant les spermatozoïdes des testicules.
Ces deux méthodes, quoique définitives, permettent à la femme comme à l’homme d’avoir une vie sexuelle normale.
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