Le Conseil des affaires étrangères de l’Union européenne examinera la question de l’octroi d’une aide financière urgente à la Tunisie, compte tenu de la crise financière étouffante que traverse le pays, surtout après le retard dans l’obtention d’un prêt du Fonds monétaire international.
A ce sujet, l’économiste Moez Joudi a déclaré à Tunisie Numérique que la plus grande aide à la Tunisie est de travailler sur un programme de sauvetage et un programme de réforme.
Il a, par ailleurs, ajouté que la Tunisie est aujourd’hui à la veille d’une saison touristique qui pourrait être distinguée, mais qu’il faut prêter attention à un certain nombre de difficultés, qui sont le problème de l’eau, ainsi que le problème de la pénurie d’un certain nombre de produits de base.
Notre interlocuteur a, en effet, souligné que la Tunisie ne doit pas rester l’otage de l’aide étrangère, car nous pouvons travailler de manière sérieuse et rétablir la production et du développement.
L’expert a considéré que la Tunisie a aujourd’hui un besoin urgent de devises fortes après la baisse des réserves à seulement 94 jours, d’autant plus que les réserves en devises fortes sont importantes par rapport aux rendements des prêts et au taux de change du dinar tunisien.
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