Société

Monsieur le ministre de l’intérieur ne lâchez pas les municipalités, la Tunisie se dirige vers un Etat de non-droit !

Monsieur le ministre de l’intérieur ne lâchez pas les municipalités, la Tunisie se dirige vers un Etat de non-droit !

A ce rythme, la Tunisie est en train de se diriger, inéluctablement, et rapidement, vers un Etat de non-droit.

Et ce, plus précisément, et de façon plus évidente, au niveau des collectivités locales. En effet, tout le monde a pu constater qu’on a, de plus en plus, l’impression qu’il n’y a aucune autorité pour imposer le respect de la loi, au niveau des municipalités. Et ce, depuis la dissolution des conseils municipaux. Et çà ne s’arrête pas à ce niveau, puisque, même, les autorités régionales, comme les délégués et certains gouverneurs, se sentent, à ce qu’il parait, non concernés par le respect de la loi.

Ainsi, et comme exemple, on pourrait citer la décision prise, il y a quelques semaines, d’interdire l’accès des poids lourds aux villes, pendant les heures de pointe. Une décision saluée par tous les automobilistes, et que Kamel Feki, alors gouverneur de Tunis, a été parmi les premiers à l’appliquer au grand satisfécit des usagers de la route. Mais, depuis sa promotion, au poste de ministre, ni son successeur, ni les autres régions n’ont daigné poursuivre sur la lancée, et la loi a été vite oubliée et remise dans les tiroirs des responsables.

Autre exemple, et pas des moindres, le laisser aller et l’indifférence des autorités locales et régionales, ont donné des ailes aux contrevenants de tous types, comme les commerçants qui n’ont plus aucune vergogne pour s’approprier l’espace public, et squatter les trottoirs, quand ce n’est pas, carrément, les parkings et chaussées.

Ces comportements sont devenus flagrants, depuis quelques semaines et se sont multipliés au grand dam des riverains, qui n’ont obtenu aucune réaction des autorités malgré les nombreuses plaintes.

Nous prendrons, aujourd’hui, l’exemple d’un propriétaire de café dans la zone des jardins de Carthage, qui n’a, nullement, hésité à s’emparer du trottoir, en entier, ne laissant aucun autre choix aux piétons, que de circuler sur la chaussée, au risque de leur vie, notamment quand il s’agit d’enfants. Sans oublier le calvaire des personnes à mobilité réduite ou les personnes non-voyantes.

De grâce, monsieur le Ministre, frappez sur la table comme vous savez si bien le faire, et exigez de ces agents qu’ils imposent le respect de la loi.

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