« Avis urgent » de la Commission de Venise. La commission européenne pour la démocratie par le droit vient , ce vendredi 27 mai, d’émettre en urgence son avis sur « le cadre constitutionnel et législatif concernant le référendum et les élections législatives » annoncées par le président Kais Said. La Commission estime notamment qu’il « n’est pas réaliste de prévoir d’ organiser de manière crédible un référendum constitutionnel le 25 juillet 2022 ».
Décidément, l’histoire se répète au niveau de la forme et du fond. La même Commission a, si je me souviens bien, déjà publié des rapports sur la Tunisie à la demande toujours des mêmes têtes : Sihem Ben Sedrine et consorts. Et encore une fois et de nouveau, ce complexe vis-à-vis des Européens dont manifestement beaucoup ont toujours du mal à s’en affranchir. Une servitude qui tout naturellement permet à nos amis européens de s’immiscer sans gêne dans nos affaires intérieures.
Beaucoup ici ne veulent pas comprendre que ces organisations sont au fond des choses les portes- voix des puissances occidentales et qu’elles pratiquent la sélectivité et les deux poids deux mesures…
En cherchant de la sorte à nuire au processus amorcé le 25 juillet 2021, ce n’est, contrairement ce qu’ils escomptent, pas le président Kais Saïd qui est touché mais l’État tunisien.
Jawhar Chatty
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