Ceux qui se jettent dans les bras de l’étranger sont désormais exclus de la course à la présidentielle. Voilà qui est dit et précisé sait-on jamais. On n’est en effet jamais assez prudent avec les mercenaires politiques, les mercenaires de la politique.
Cependant, si les choses sont ainsi claires, très claires, pour les mercenaires patentés , ça l’est un peu moins avec tous les autres : les mercenaires d’occasion, les mercenaires repentis voire même les mercenaires qui s’ignorent .
Toute la difficulté est là : comment prouver qu’à aucun moment et d’aucune manière, l’on ne s’était « jeté dans les bras de l’étranger » ?
Comment un bon citoyen qui se prend subitement d’envie pour Carthage peut-il être sûr de pouvoir candidater ? Qu’il est au-dessus de tout soupçon et que si par malheur il ne devait rester au pays qu’un seul patriote ce sera lui…
Un décret-loi viendra à coup sûr fixer les contours des règles et ouvrira la porte pour candidater à ceux qui répondront aux conditions ou plutôt ne répondront pas aux conditions d’exclusion.
Jawhar Chatty
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