« Je t’aime mon peuple ! ». Phrase culte du grand Farhat Hached. Une phrase qui dit la révolte d’un homme. L’appel à la rébellion, à la révolte, au soulèvement face à l’absolue injustice et le degré zéro de dignité des indigents tunisiens. Farhat Hached n’était ni syndicaliste ni politique. Il était tout juste un homme libre, engagé et patriote. Il aimait son pays et son peuple. Il avait fini par être assassiné. Il dérangeait sérieusement l’occupant.
S’il était encore présent parmi nous, sa célèbre phrase pourrait lui valoir une convocation, un procès, en application du décret présidentiel 54.
La Tunisie, ce grand pays nous donne aujourd’hui l’impression d’être devenu un grand tribunal à ciel ouvert. Mais avez-vous-même jamais connu les coulisses des Tribunaux et de la Justice?
Monsieur le Président, je ne suis ni un syndicaliste ni un politique comme vous le savez.
Monsieur le Président, je ne serais jamais assez redevable à ce pays qui m’a tant donné en valeurs et en fondamentaux. En sueur , à l’encre noire quand tout le monde dormait. A la lisière de la terreur et que je devais rassuré passé heure du matin les familles des petites gens de la grande imprimerie de Ksar Saïd. A cette heure là, beaucoup dormaient. Vous aussi peut être
Monsieur le Président, Si Kais, je demeure dans l’intime conviction que vous ne seriez pas insensible à ces propos.
Jawhar Chatty
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