Le pays est à un tournant. Un grand tournant cette fois-ci après en avoir raté bien d’autres dix ans durant. Cette fois le grand tournant il ne faudrait absolument pas le rater.
Les faits, rien que les faits.
- Un pays économiquement et financièrement à genoux et le FMI est à nos portes
- Un mécontentement populaire et une tension sociale sans précédent
- Une crise au sommet de l’État, à la limite et même bien au-delà de la bassesse.
- Une bipolarité politique ( tri-polarité ?) de plus en plus accentuée, Ennahdha-PDL
- Des chancelleries qui nous observent non sans amusement
- 70% des sondés ne se prononcent toujours pas…
- De grands patriotes qui, sous l’eau, poussent encore vers une porte de sortie de la crise.
Que veut dire dans ces conditions, faire son choix, faire « un choix de vie » ?
Rien sans doute pour le commun des mortels. Rien pour beaucoup d’entre nous qui sommes restés dans l’observation et l’analyse, dans le confort de la lecture de l’actualité.
Rien sans doute pour cette élite qui ne sait ni être positive ni être dans la construction.
En revanche, ce « choix de vie », veut dire intensément beaucoup pour tous ceux et celles qui ont et sont toujours dans l’engagement sincère pour la Tunisie. Ceux et celles qui portent des blessures et qui savent ce qu’est l’ingratitude.
Les plus audacieux et les plus ambitieux d’entre eux sauront faire le bon « choix de vie », le choix de porter la voix de leurs enfants et des générations futures. Les autres, auront déjà sans doute fait leur choix : le confortable et amer retrait.
Jawhar Chatty
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