Le pays va mal, très mal. En chute libre. Il est grand temps pour nous de nous ressaisir avant qu’il ne soit trop tard pour éviter le précipice, la banqueroute, la faillite de l’État, la misère, les émeutes et tout le reste…
Le moment est historique. C’est à quitte ou double. C’est l’instant de vérité.
Le pays est sous pression, encore un peu et ce sera inexorablement l’explosion…sociale. Ce qui du reste arrange beaucoup les ennemis de la Tunisie, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Nous forçons ici délibérément les traits mais le tableau est vraiment sombre. Bien plus que nous croyons le savoir. Remercié pour la confiance, un ami du FMI, un Allemand, m’en avait averti il y a quelques jours. C’est à quitte ou double !
Le moment est historique. Nous sommes à un tournant. Et de nouveau, tout naturellement, l’élan historique vient de la grande UGTT. Le sens de la responsabilité et de l’intérêt national.
Le SG de la centrale patronale a rencontré aujourd’hui la cheffe du gouvernement. Une rencontre avec le président Kais Saïd est incessamment prévue pour les prochaines heures. Le moment est grave.
Les lignes rouges (masse salariale, entreprises publiques) seraient en passe de passer à l’orange, voire au vert (!). L’ultime bouée de sauvetage en somme, l’unique choix. Le choix de la Raison, du pragmatisme et de la sagesse.
C’est tout à l’honneur de l’UGTT au moment où d’autres observent un silence complice et que d’autres parient et jouent l’ultime carte du pourrissement.
Pour ceux qui ne le savent pas, l’UGTT n’a jamais diabolisé le FMI, contrairement aux résidus des partis politiques de gauche ou certaines voix dites de gauches.
Jawhar Chatty
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