Un billet basé sur le chapitre 2 des Perspectives de l’économie mondiale d’avril 2024 intitulé « Qui accuse le coup ? Effets de la politique monétaire sur les marchés du logement » publié par le Fonds monétaire international (FMI) montre que la politique monétaire a des effets plus importants sur l’activité dans les pays où la part des prêts hypothécaires à taux fixe est faible.
Cela s’explique par le fait que si le taux hypothécaire est variable, le montant des remboursements mensuels augmente en fonction des taux directeurs de la politique monétaire.
À l’inverse, les ménages qui ont emprunté à taux fixe ne verront pas de différence immédiate si les taux directeurs changent.
Selon la même analyse, les effets de la politique monétaire sont également plus marqués dans les pays où le montant des prêts est élevé par rapport à la valeur des biens, ainsi que dans ceux où l’endettement des ménages est élevé en pourcentage du PIB.
Dans tous ces pays, un plus grand nombre de ménages sont exposés aux risques de variation des taux hypothécaires, avec des effets accrus si leur endettement est élevé en proportion de leur patrimoine.
Il ressort de l’analyse que plus les taux d’intérêt resteront élevés longtemps, plus les ménages courront le risque d’accuser le coup, même dans les pays où ils sont jusqu’ici relativement épargnés.
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