Les réunions de printemps du Groupe de la Banque mondiale (BM) commenceront le 10 avril courant, avec la participation d’une délégation tunisienne conduite par Samir Saïed, ministre de l’Economie et de la Planification et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abbasi.
La Banque mondiale a indiqué que les événements comprennent la participation d’un certain nombre de chefs d’entreprise et de grands dirigeants économiques, dirigés par David Malpass, président de la Banque mondiale, Kristalina Georgieva, directrice générale du Fonds monétaire international, Jose Vinals, président de Standard Chartered Group, David Solomon, président de Goldman Sachs, et Melinda Gates, présidente de la Fondation Bill et Melinda Gates, Makhtar Diop, président de la Société financière internationale, Amina Mohamed, secrétaire générale adjointe des Nations Unies, et Ngozi Okonjo, directrice de l’Organisation mondiale du commerce.
Des thèmes de débat cruciaux
Les événements organisés au siège de la Banque mondiale à Washington, D.C., comprennent de nombreux axes à savoir : le renforcement de la résilience, le développement, la dette, la croissance, la gouvernance efficace pendant les crises, des discussions de la troisième table ronde ministérielle réunion pour soutenir l’Ukraine, la crise mondiale, en plus de l’autonomisation des femmes en tant qu’entrepreneurs et leaders et le pouvoir du capital privé dans le développement durable.
Les questions de la stimulation des chaînes d’approvisionnement durables et inclusives et d’investissement dans le capital humain pour accélérer le rythme de la transformation verte seront abordées également.
Lors de ces réunions, le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass, fera le point sur les efforts du Groupe pour étendre et accélérer son soutien aux pays pour faire face aux crises résultant de la pandémie de COVID-19, l’invasion de l’Ukraine, l’insécurité alimentaire et l’aggravation des pénuries alimentaires à cause du changement climatique. Il partagera également son point de vue sur ce que la communauté internationale doit faire pour relever les défis du développement mondial à l’heure actuelle et à long terme.
Qu’en est-il de la participation de la Tunisie ?
Des observateurs estiment que les réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, seront l’occasion de débattre du dossier tunisien en espérant que la délégation tunisienne, qui a obtenu un accord préliminaire en octobre 2022, saura convaincre le Fonds monétaire international, même si le programme détaillé des réunions de printemps ne prévoyait pas d’interventions de la délégation officielle tunisienne.
Ils estiment que les conditions pour conclure un accord avec le Fonds monétaire international ne sont pas encore satisfaites, dont la plus importante est le lancement des réformes, telles que la révision du système de subventions et la privatisation.
Notons à cet égard qu’en plus des discussions officielles avec des représentants du Fonds monétaire international ou de la Banque mondiale, les participants espèrent former des partenariats pour financer des projets dans leurs pays et avoir une assistance technique.
Que se passe-t-il en Tunisie?
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