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Tunis sera très courtisé : la France veut exactement le même accord qu’avec Giorgia Meloni

Tunis sera très courtisé : la France veut exactement le même accord qu’avec Giorgia Meloni

Pour ceux qui fantasmaient – suivez mon regard, vers la France – sur le transfert de migrants vers des pays hors Union européenne la chimère tourne court : le Premier ministre français, Michel Barnier, l’a brisée net ce vendredi 18 octobre. Ce modèle n’est pas “transposable” en France, “pour des raisons juridiques et institutionnelles“, a asséné Barnier lors d’une visite à un poste frontière franco-italien.

Cette trouvaille la cheffe du gouvernement italien, Giorgia Meloni, l’a piquée au Royaume-Uni (elle n’a pas survécu à son créateur, le Premier ministre Boris Johnson) et l’applique avec l’Albanie. Les Européens regardent ça avec des yeux de Chimène et en rêvent pour se débarrasser du fardeau des migrants. Ils en ont même très sérieusement discuté lors du dernier sommet européen. Si ça doit se faire ce sera sans doute sans la France…

Je ne pense pas que cette idée soit applicable en France (…). Nous allons renforcer notre coopération avec les pays de transit et d’origine. C’est, d’ailleurs, ce que fait l’Italie, avec le soutien de l’Union européenne, en collaborant avec la Libye et la Tunisie et nous prévoyons, également, de travailler avec ces pays“, a indiqué Barnier. Tunis et Tripoli seront très courtisés prochainement.

D’ailleurs Mme Meloni a magnifié au Parlement italien et plus tard devant ses pairs européens le coup de main que lui donnent la Tunisie et la Libye pour endiguer les vagues de migrants qui déferlaient sur ses côtes. Donc pour la France on en restera à ce dispositif, au meilleur des cas, pas question d’aller plus loin en redirigeant tous les migrants, réfugiés politiques ou pas, vers je ne sais quelle destination…

De toute façon Barnier n’a fait que tirer les enseignements de la censure de la Loi sur l’immigration, laquelle contenait une pléthore de dispositions discriminatoires et anticonstitutionnelles (imposées par les sénateurs de droite, conduits par l’actuel ministre de l’Intérieur). Le socialiste Laurent Fabius et les 8 Sages ont purgé le texte et ont averti qu’aucune ligne rouge ne sera franchie, à moins de changer la Constitution. Je dis ça pour Bruno Retailleau, qui prépare déjà une nouvelle Loi sur l’immigration. Il tombera de très haut.

 

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