L’expert en hydraulique et ancien secrétaire d’Etat, Abdallah Rabhi a assuré, dans un entretien accordé à TunisieNumerique, que la situation hydraulique en Tunisie est catastrophique, puisque les réserves au niveau des barrages ne sont qu’à 35% des moyennes nationales. Il a précisé que cette rareté de l’eau est variable selon les régions, et qu’au niveau de la région la plus irriguée, les réserves dépassent à peine 50% de la capacité moyenne.
Rabhi a déclaré que l’espoir reste de mise, si nous obtenons des mois de février et de mars avec une pluviométrie normale, ainsi que les dix derniers jours de janvier.
Mais Rabhi a insisté qu’il faut prendre les devants et décider plusieurs dispositions pour essayer de sauver le pays de la soif. Il a préconisé le forage de puits profonds dans certaines régions où la nappe phréatique le permet, de déclarer l’alerte sécheresse, et de rationaliser l’eau dans tous les domaines, en milieu domestique, et aussi en milieu agricole en orientant les quelques réserves dont nous disposons vers les cultures les plus urgentes et vitales, ainsi que vers le fourrage pour sauver le cheptel. Il a assuré que ceci était possible et qu’il a eu à faire face à une situation pareille les années passées, et que de telles dispositions ont démontré leur efficacité.
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