Le front du salut national n’en finit pas de commettre bourde sur bourde. Nous vivons en plein déballage, souvent involontaire, des profonds ressentiments de tut un chacun, notamment sur la scène politique, où les prises de position et les déclarations des responsables laissent sans voix, tellement elles dévoilent leurs sombres desseins.
Le meilleur exemple de ces dernières 24 heures nous vient du vétéran, Ahmed Nejib Chebbi, qui, retranché derrière plusieurs lignes des partisans du front, a émis son opinion sur la position de l’Algérie à l’égard de la crisse politique et socio-économique en Tunisie. Il a, tout bonnement, refusé toute ingérence de la direction algérienne dans les affaires de la Tunisie. Tous frères et tous amis qu’ils soient, ils ne doivent pas interférer dans nos affaires internes a-t-il martelé.
Pourtant, il y a deux jours, le président algérien, Abdelmajid Tebboune, a été on ne peut plus clair. Il a assuré que l’Algérie ne laissera pas la Tunisie s’effondrer économiquement. Quant au volet politique de la crise tunisienne, il a répété son refus de toute ingérence dans les affaires du pays voisin, et que l’intervention se limiterait à soutenir économiquement le pays, qui que ce soit au pouvoir. L’Algérie se défendant de prendre position pour un des belligérants.
Donc, si on voit les propositions de Tebboune, et les limites qu’il s’est, lui-même, fixées, et quand on voit le refus opposé par Ahmed Nejib Chebbi, on comprend que Chebbi, et derrière lui, les meneurs du front national du salut, œuvrent pour mettre le pays en faillite, et le mener à l’effondrement. Et c’est dans ce sens qu’ils refusent tut soutien étranger de qui que ce soit.
Là, on n’est pas très loin de la définition du complot contre la sûreté de l’Etat !
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