Société

Tunisie – Covid 19 : Vers une très probable aggravation de la crise de l’oxygène

Tunisie – Covid 19 : Vers une très probable aggravation de la crise de l’oxygène

Un premier défi de taille que va devoir affronter le nouveau ministre de la santé par intérim, Mohamed Trabelsi. Et qui est celui de la disponibilité de l’oxygène médical. Tout le monde sait que la pénurie de ce fluide vital, a causé, depuis quelques semaines d’énormes tracas pour les décideurs dans le secteur de la santé. Et malgré tous les efforts fournis à tous les niveaux, la situation demeure plus que précaire. Malgré, en effet l’importation et les dons de grandes quantités d’oxygène, malgré l’acquisition de nombreux générateurs et concentrateurs, beaucoup d’établissements de soins demeurent sous la menace omniprésente de rupture de stock de ce produit.

Mais, dorénavant, la situation risque de se corser encore plus, dans les jours à venir. Car, on sait que la grande partie de l’oxygène importée en Tunisie, et qui a permis de sauver, ne serait-ce que provisoirement, la mise, provenait des pays voisins de l’Algérie et de la Libye.

Or, la situation risque de changer, et ces deux pays risquent de ne plus pouvoir fournir ces quantités salvatrices, à la Tunisie.

Les informations en provenance de l’Algérie annoncent, en effet, que la situation épidémiologique du covid, est en train de connaitre un fâcheux virage, avec reprise de la hausse des nombres de cas, et le manque de moyens de lutte. Ce qui a, entre autres, poussé les autorités à revenir au confinement et à penser, sérieusement, à une nouvelle fermeture des frontières. Et avec ce manque d’oxygène en Algérie, on voit mal comment les autorités algériennes pourraient poursuivre leurs livraisons vers la Tunisie.

Du côté des frontières est, la situation est à peu près pareille, avec une dégradation de la situation épidémiologique, à laquelle il faudrait ajouter le fait que les autorités de Tripoli ne voient pas d’un très bon œil les derniers évènements en Tunisie ?

Du coup, il faudrait, peut-être, s’attendre à des journées difficiles en matière de fourniture d’oxygène. Et le ministre de la santé devrait se dépêcher de trouver une alternative au fluide en provenance de la Libye et l’Algérie.

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