Les secteurs d’activité qui ont souffert des retombées de l’épidémie du Covid-19 et des mesures qui l’ont accompagnée, ne sont pas toujours ceux auxquels on a pensé en premier.
Il y a, en effet, des secteurs d’activité auxquels on n’avait pas, forcément, pensé, mais qui se trouvent très lourdement pénalisés par l’épidémie. Comme, par exemple celui la filière des concessionnaires automobiles qui ont subi de plein fouet et de façon brusque, les retombées de la crise.
En effet, ce secteur quoiqu’on en pense, n’est pas si florissant qu’on ne le croit. Surtout en ce moment. Avec l’arrêt des activités des ventes, les concessionnaires se retrouvent avec des milliers de véhicules invendus. Chaque jour qui passe dans ces conditions amène avec lui d’énormes risques pour leur subsistance.
Après une activité moyenne de 5000 nouvelles immatriculations par mois, ces concessionnaires se sont, brusquement, retrouvés avec d’énormes stocks d’invendus, puisqu’à eux tous, ils ont à peine, cumulé une centaine de ventes depuis le début de la pandémie.
Or, ce qu’il faudrait savoir, c’est que les véhicules qu’ils en en stock, ils les ont achetés à crédit. Des crédits dont les échéances avancent à grandes enjambées. Ce qui risque de les conduire à la faillite pure et simple, s’ils ne reprennent pas, dans les meilleurs délais, leur activité et leurs ventes.
Sachant que çà sera loin d’être gagné pour eux, vue la crise qui ronge la société et plusieurs secteurs professionnels. Ce qui laisse appréhender une forte diminution des achats des voitures pour les particuliers, ou pour les professionnels qui vont, très probablement, reculer devant la perspective de devoir payer des mensualités de leasing qu’ils sont loin de pouvoir honorer.
Quelle que soit l’issue, il serait préférable de penser à mettre un terme à la souffrance et à la panique des milliers de personnes qui vivent du commerce automobile et d’inclure dans la liste des secteurs qui vont être autorisés à reprendre leurs activités, le 4 mai prochain, les concessionnaires.
D’autant plus que sur le plan risque de contamination qui pourrait être généré par le retour à cette activité est négligeable, comparé aux autres types de commerces. En effet, on se bouscule rarement dans les showroom de ces sociétés, dont les espaces sont suffisamment vastes pour permettre une bonne application des règles de la distanciation sociale.
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