Des sources bien informées, et proches de l’affaire, ont informé la rédaction de TunisieNumerique du fin mot de l’histoire du jeune homme décédé à Sidi Hassine. Décès qui a déclenché la série d’évènements violents que vit, depuis, la cité.
Au départ de l’histoire, les agents de la police ont organisé une filature pour attraper un dealer de drogue. Au bout de quelques temps, alors que la filature touchait à son but, le jeune homme en question, s’étant aperçu qu’il était poursuivi, aurait ingurgité quatre ou cinq capsules contenant de la cocaïne, qu’il avait sur lui.
Après son décès, dont les circonstances restent à tirer au clair, l’autopsie, pratiquée sur ordre du parquet, aurait conclu à un décès par overdose, vu que des capsules ont éclaté dans l’estomac de la victime.
Mais le plus bizarre dans toute cette histoire, si jamais elle s’avère vraie, c’est qu’aucune des parties officielles concernées par l’affaire, et qui seraient au courant de ce résultat d’autopsie, n’a rien dit. On pense, notamment au porte parole du tribunal en charge de l’affaire, ou, même, au président de la République, Kaïs Saïed qui aurait été informé de ces détails, hier, par les policiers du district de Sidi Hassine.
Pourtant, tout le monde sait qu’une fois connue, cette vérité aurait fait baisser considérablement, la tension qui étouffe la région, et qui a eu les conséquences qu’on sait. Entre autres, TunisieNumerique a appris que le jeune homme violenté par des policiers était parmi les jeunes qui ont assisté aux funérailles de la victime.
Le fait bizarre qu’on ne veuille rien déclarer à propos de la cause du décès du jeune homme, est, du reste, très suspect, et laisserait penser que, quelque part, quelques uns ont intérêt à laisser monter la pression et faire perdurer les troubles que connait ce quartier chaud de la capitale.
On dirait, à la limite qu’on est en train de faire de ce jeune défunt, le deuxième Bouazizi !!
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