L’ambassadeur du Royaume d’Arabie Saoudite en Tunisie, Dr Abdelaziz bin Ali Al-Saqr, a confirmé aujourd’hui, mercredi 8 mai 2024, que les travaux de construction et d’équipement du projet de l’hôpital universitaire Roi Salman bin Abdelaziz, ainsi que la cité sanitaire « Aghlabide » dans la région de Kairouan, débuteront dans les deux prochains mois.
Il a ajouté que le projet de construction de l’hôpital universitaire Roi Salman de Kairouan est au point mort depuis 2017, “et il ne sert à rien de s’attarder sur le passé et nous ne voulons pas, non plus, nous en souvenir”, faisant allusion aux contraintes auxquelles le projet a été confronté.
La République tunisienne et le Royaume d’Arabie Saoudite ont signé un certain nombre de mémorandums d’accords en marge de la neuvième session du Comité mixte tuniso-saoudien en juillet 2017, parmi lesquels figurait un « don pour financer le projet de créer et équiper l’hôpital universitaire Roi Salman bin Abdelaziz dans le gouvernorat de Kairouan, d’une valeur de 85 millions de dollars.
Kairouan accueillera également le projet de la Cité Médicale Aghlabide, qui comprend de nombreuses spécialités médicales en plus de plusieurs espaces universitaires. La Cité Médicale contient également un espace industriel pour le secteur de la santé, en plus d’un espace pour la production d’énergies renouvelables. Une unité d’évacuation sanitaire aérienne sera mise à disposition conformément au programme de l’Organisation Mondiale de la Santé.
L’une des particularités de cette ville, qui s’étendra sur environ 300 hectares sur une superficie totale d’environ 550 hectares, est qu’elle aura un caractère architectural arabo-islamique inspiré de l’histoire de la ville de Kairouan, qui fut un minaret médical.
Le projet comprend un espace de services de santé comprenant un centre médical, un centre psychiatrique, un centre d’autisme, un centre d’assistance médicale d’urgence, une clinique militaire multi-spécialités et deux unités hôtelières.
Il est prévu que la cité médicale contienne un complexe universitaire comprenant une académie militaire de médecine et que l’enseignement se fasse en trois langues (arabe, français et anglais), en plus des logements destinés à l’Institut supérieur de la santé, ainsi qu’un centre de simulation, une école d’ingénierie biotechnique, ainsi qu’un institut supérieur des sciences de la santé et un espace d’hébergement pour les cadres.
Outre le complexe universitaire et l’espace des services de santé, la cité médicale abritera un espace résidentiel s’étendant sur 53 hectares. La ville comprendra également un espace touristique, un complexe commercial, des terrains de jeux multidisciplinaires et un complexe culturel et de divertissement avec un théâtre couvert, un théâtre en plein air, des clubs et des salles de cinéma.
Un espace de services publics sera également prévu, composé d’un parcours de santé, d’un jardin d’enfants, de crèches, d’une école primaire et d’un institut secondaire, en plus d’attribuer un poste de sécurité, un bureau unifié pour les services administratifs, un mosquée, banques, pharmacies et autres services.
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