Société

Tunisie – Entre la flambée des prix et les délinquants qui y opèrent impunément, le tunisien n’ose plus aller au marché

Tunisie – Entre la flambée des prix et les délinquants qui y opèrent impunément, le tunisien n’ose plus aller au marché

En plus des prix exorbitants et hors de portée, maintenant, le tunisien a d’autres raisons de bouder les marches, tout populaires qu’ils soient. Parmi ces raisons, l’insécurité qui y règne et le sentiment d’impunité que ressentent les délinquants et autres voleurs à l’arraché dans ces endroits.

Concernant les prix, le consommateur, qui en a marre des arnaques et de ceux qui le saignent sans vergogne, ne comprend pas comment les vendeurs à l’étalage dans les marchés populaires, se permettent d’afficher des prix égaux, si ce n’est supérieurs à ceux affichés chez les commerçants du secteur formel, voire, même, les grandes surfaces. Pourtant ces vendeurs dans les marchés populaires ne payent ni loyer, ni bas de porte, ni factures d’électricité, en encore moins de CNSS et de fisc… Pourquoi, donc, affichent-ils des prix au même niveau que celui de ceux qui sont obligés de payer toutes ces charges ?

Si on ajoute à ce sentiment d’arnaque, l’insécurité qui règne dans ces endroits, où la loi et la sécurité n’ont pas droit de cité, apparemment, le tunisien finit par être dégouté et renonce, carrément à faire des courses, même, quand il est obligé de le faire, comme en cette période de veille de l’aïd.

Le dernier exemple en date s’est déroulé, aujourd’hui, dans le marché populaire du Kram Ouest, véritable zone de non-droit. Une dame étrangère qui faisait ses courses, en ayant eu le malheur d’oublier d’enlever son collier en or, a failli être étranglée, voire décapitée, par un énergumène, qui l’a délesté de son bien, et s’est, par la suite, sauvé, tranquillement, en traversant tout le marché, devant l’indifférence totale des gens qui ne voulaient pas répondre aux appels des poursuivants du voleur.

Si on comprend, à la limite que de simples citoyens rechignent à intervenir dans pareilles situations, de peur d’avoir à subir la vengeance du groupe du voleur. Car on sait bien qu’ils n’opèrent pas en solo, on est en droit de se demander où est la police, et comment on peut se permettre de laisser un endroit pareil, avec une réputation pareille, dans des occasions pareilles, sans aucune présence sécuritaire ?

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