Tout le monde se rappelle des péripéties et des allers et retours des avions entre la Chine et la Tunisie, pour ramener cette denrée aussi rare que précieuse que sont les masques de protection à usage médical, pour essentiellement, protéger le corps soignant en première ligne de front face à l’épidémie.
Suite à ces péripéties et après que les masques aient été remisés dans les entrepôts de la pharmacie centrale, les professionnels de la santé ont commencé à se procurer ces moyens de protection indispensables pour pouvoir poursuivre leur travail.
Ne voulant, surtout pas être en reste, les Ordres des médecins et des dentistes se sont procuré de grandes quantités de ces masques pour les distribuer aux praticiens de libre pratique, en vue de leur reprise imminente des activités de soins.
Or, après avoir pris livraison de ces masques, les médecins ainsi que les dentistes se sont rendu compte que ce qu’ils avaient entre les mains n’avait aucune espèce d’efficacité pour un usage médical. Il s’est avéré, en fait, en revenant aux références du matériel, qu’il s’agissait de masques à particules, de type FFP2, certes, mais à usage, essentiellement industriel.
Les deux ordres de praticiens ont, à la suite de cette découverte, demandé à leurs adhérents d’attendre avant d’utiliser ces masques pour s’assurer de leur conformité (ou non), aux normes de protection anti virale. Il est prévu que e ministère publie un communiqué à ce sujet, demain, lundi.
Encore un coup foireux de la part de ces lumières du ministère de la Santé en sa qualité d’autorité de tutelle de la pharmacie centrale, qui va coûter des millions de dinars au contribuable, mais qui aurait, surtout pu mettre en péril la vie de bon nombre de soignants à travers le pays.
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