La grève générale décrétée et observée par la toute puissante UGTT, en ce jeudi 16 juin, dans le secteur public, n’a pas cessé de faire couler de l’encre.
En plus du fait qu’elle n’avait aucune autre raison, qu’un bras de fer personnel entre Noureddine Tabboubi et Kaïs Saïed, en plus du fait qu’elle a donné une piètre image de la Tunisie, notamment aux yeux des bailleurs de fonds internationaux et même les investisseurs, et en plus du fait qu’elle a bloqué tous les intérêts des citoyens en rapport avec les administrations et les institutions publiques, il va falloir s’attendre à ce que ces dégâts se prolongent eu delà de la journée de grève décrétée, mais bien, sur quatre jours.
La raison en est simple. Les fonctionnaires et autres salariés du secteur public ont peur qu’on leur opère des coupes sur leurs salaires, en rapport avec le travail non accompli. Et c’est, d’ailleurs, ce qu’a le gouvernement l’intention de faire, ce qui lui permettrait de faire d’énormes économies vu le nombre de personnes devant subir ces prélèvements.
Et ces salariés semblent avoir trouvé la parade à cette décision, puisqu’ils vont présenter des titres de congé, couvrant la journée de la grève, plus de vendredi et le samedi qui la suivent. Et en comptant la journée du dimanche normalement chômée, il va falloir s’attendre à ce que les administrations et autres institutions publiques restent désaffectées, et donc, non fonctionnelles durant quatre jours, du jeudi eu dimanche. De quoi faire plaisir aux citoyens qui vont devoir attendre la semaine prochaine pour pouvoir obtenir les services dont ils ont besoin, et ce, quelque soit l’urgence de ces services !
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