L’ancien chef du gouvernement, Habib Essid a déclaré, lors d’une interview télévisée diffusée dans la soirée du 4 novembre 2020 que le déclin de la situation économique et politique après la révolution est en grande partie dû à la politique de la table rase.
En effet, dans la période prérévolutionnaire tout n’était pas à « jeter », a estimé Essid, rappelant que la Tunisie avait certains acquis, pouvant constituer de bonnes bases pour un nouveau départ, notamment en ce qui concerne la Constitution de l’époque.
Essid a ainsi insinué, qu’il n’était pas très favorable à l’idée d’élire une Assemblée constituante et de rédiger une nouvelle Constitution. Il aurait suffit, selon lui, de travailler sur les différents problèmes du pays, sans pour autant oublier les acquis.
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