Le tunisien en a bavé, durant la dernière décennie, des promesses non tenues par les différents gouvernements qui se sont succédés, durant cette période.
Les promesses commencent depuis le pupitre de l’ARP, au moment de la présentation de l’équipe et du programme. A entendre les chefs de gouvernements et les hauts responsables de l’Etat, disserter, on avait tendance à croire qu’on allait être téléportés dans un autre environnement, un pays riche, un pays réellement démocratique, un pays om il fait bon vivre…
Mais dès les premiers pas du dit gouvernement, on déchante petit à petit, jusqu’à ce qu’on finisse par comprendre qu’il s’agissait, soit de mensonges délibérés, soit de promesses dites sans qu’on en connaisse la réelle portée, ni la faisabilité.
C’est ce contraste entre ce qui est dit et ce qui est fait, entre ce qu’entend le tunisien et ce qu’il endure, en réalité, qui lui a fait perdre toute confiance en la classe politique et en ses dirigeants.
Aussi, va-t-il falloir faire très attention, dorénavant. Les tunisiens se sont sentis soulagés, le 25 juillet au soir… C’était comme s’ils ont été soulagés d’un très lourd fardeau qui les oppressait… Ils ont cru, un moment, que leur calvaire allait finir, et qu’ils allaient se permettre de mener la belle vie.
Or, depuis le 25 juillet, le temps commence à leur sembler long. Les changements qu’ils escomptaient tardent. Et, surtout, les quelques mesures prises à leur profit, comme la limitation des prix de certains produits, sont restées lettres mortes. Car, malgré les décisions présidentielles et toutes les actions, les prix des volailles, par exemple, et ceux des pommes de terre, sont restés inchangés. Et il serait à redouter que les tunisiens se mettent à croire que, même après le 25 juillet, l’Etat ne pourra rien faire pour eux ! Et, là, çà risque de devenir grave !
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