Société

Tunisie – Jallouli : Les procès montés contre les syndicalistes ont créé un climat de terreur à l’UGTT

Tunisie – Jallouli : Les procès montés contre les syndicalistes ont créé un climat de terreur à l’UGTT

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, Othman Jallouli, a déclaré au micro d’une radio privée, aujourd’hui, samedi 10 février 2024, en marge de sa supervision d’une assemblée générale au siège de l’Union régionale du travail à Kasserine, en présence de plusieurs secrétaires généraux des syndicats régionaux, de représentants des fédérations sectorielles et de deux membres d’un bureau exécutif national, sur fond de l’arrestation du secrétaire général régional de l’organisation des travailleurs de Kasserine, Sanki Assoudi, que “Les accusations contenues dans le dossier susmentionné sont fragiles et ne reposent pas sur des arguments solides qui nécessitent une arrestation”, selon son évaluation.

Il a ajouté : « Les affaires liées à Al-Assoudi ou au reste des syndicalistes ne reposent pas sur des arguments solides, ce qui a créé un climat de terreur destiné à se propager parmi les membres de l’organisation », soulignant que le message du Bureau exécutif national « exprime la fermeté de l’organisation dans ses positions sociales, économiques et politiques ».

Al-Jalouli a, d’autre part, critiqué la situation sociale et économique du pays, qu’il considère comme « misérable », et a envoyé un message aux syndicalistes en disant : « Il faut être bien préparé pour défendre les travailleurs et le pays, une fois que les formes d’action seront décidées ».

Il a rappelé le rassemblement des travailleurs de la fonction publique et des établissements publics, le 2 mars prochain, pour rejeter la politique de dialogue frappant, qu’il considère comme la solution idéale à ces problèmes.

Jalouli a parlé de ce qu’il considère comme un « paradoxe » dans la rapidité d’examen des dossiers déposés contre des syndicalistes et la lenteur des procédures dans les dossiers déposés par des syndicalistes contre d’autres parties.

Il a également évoqué « l’existence de campagnes de diffamation visant un certain nombre de syndicalistes », estimant qu’elles coïncident avec des crises sociales et économiques. Dans ce contexte, il a déclaré : « Le syndicat était dans la ligne de mire de tous ceux qui détenaient le pouvoir, afin de passer sans la position et la voix du défenseur des travailleurs », selon son communiqué.

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