Société

Tunisie: Janvier n’est plus le mois “le plus contestataire”

Tunisie: Janvier n’est plus le mois “le plus contestataire”

“Janvier n’est plus le mois « le plus contestataire » comme nous avions l’habitude ces dernières années”, constate l’Observatoire social tunisien relevant du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES)  dans son rapport mensuel du mois de janvier 2024. 

Le mois de janvier 2024 n’a pas été comme ces précédentes en termes de mouvements de protestation exprimant le sentiment d’injustice généralisé et la précarité de la situation sociale et économique

En effet, l’année 2024 a commencé avec une baisse frappante du niveau des mouvements de protestation. 168 mouvements de protestation ont été enregistrés durant le mois de janvier 2024 et ce contre 520 mouvements de protestation enregistrés durant le mois de janvier 2023. 

Selon le rapport du FTDES, les revendications les plus marquantes portées par les acteurs des mouvements du mois dernier sont celles liées à l’amélioration des conditions de travail, la régularisation de la situation professionnelle et la défense du droit au travail et à une vie décente. Sur 168 manifestations au total, les manifestants ont revendiqué le droit à l’amélioration des conditions de travail dans 33 mouvements. 

Le gouvernorat de Gafsa a regagné sa position en occupant la première place parmi les gouvernorats les plus contestataires avec 48 protestations, exprimant ainsi le mécontentement croissant de leur part envers les autorités officielles, en raison de la procrastination dans la résolution des questions en suspens. Les gouvernorats de Bizerte et de Nabeul sont arrivés inhabituellement en deuxième et troisième place, et le gouvernorat de Kebili était en bas de la liste avec une seule protestation.

“Les médias occupent toujours la première place comme espace de protestation, avec une prédominance des appels, des sollicitations et des déclarations, et de nombreuses protestations ont pris la forme de plaintes sur les plateformes médiatiques appelant les autorités à intervenir”, lit-on dans le rapport du FTDES. 

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