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Tunisie : L’avenir du tourisme tunisien suspendu au bon vouloir d’Abdellatif Makki

Tunisie : L’avenir du tourisme tunisien suspendu au bon vouloir d’Abdellatif Makki

La fédération tunisienne de l’hôtellerie a élaboré une contre proposition qu’elle a adressée au ministère du Tourisme, pour arrêter les dispositions et restrictions à mettre en place, afin d’assurer la réouverture des hôtels, avec les meilleures garanties possibles de prévention contre le Covid-19.

Or, la fédération n’a reçu aucune réponse bien qu’elle ait eu l’assurance d’une imminente signature du manuel des procédures à respecter, avec le ministère. Mais jusqu’à ce jour, aucune “vraie” négociation n’a été faite avec le ministère et aucun consensus n’a été atteint, ce qui laisse prévoir que la signature de cet accord n’est pas pour demain.

Pourtant, il y a urgence, car aucune démarche n’a été entreprise, au niveau mondial, pour relancer la saison stoppée net, à cause de la pandémie du Covid. Devant cet attentisme général, les hôteliers tunisiens ont senti l’opportunité de se lancer sur un marché non encore encombré et proposer la destination Tunisie, notamment aux touristes européens qui pourraient en être tentés, vue la proximité de la destination, en ces temps d’incertitude quand à la probable évolution de l’épidémie, dans les contrées exotiques devenues les destinations les plus prisées .

Malgré cette opportunité, les hôteliers tunisiens se trouvent réduits à l’inaction et n’arrivent pas à se lancer sur le marché de la saison touristique, puisqu’ils n’ont pas obtenu l’accord sur les protocoles de sécurité à mettre en place, dans le cadre de la prévention du Covid.

Malheureusement, les hôteliers ne sont pas près d’obtenir ce qu’ils demandent, vu qu’aux dernières nouvelles, le dossier doit obtenir l’aval du ministre de la Santé, pour être adopté et mis en œuvre par le ministère du Tourisme. Le ministre de la Santé, justement, ne nourrit pas, forcément, de la bienveillance à l’égard de ces hôteliers qui ont osé, ces derniers jours, le démentir quand il a voulu leur faire porter le chapeau des dérapages dans la gestion des hôtels utilisés comme centres de quarantaine. Ce qui laisse supposer qu’il va camper sur sa proposition initiale d’un taux d’occupation maximal de 50% de la capacité des hôtels. Proposition jugée trop insuffisante et non rentable par les professionnels.

Donc, il se pourrait bien, qu’on soit obligé de dire adieu à une éventuelle reprise du secteur touristique pour cette année et, probablement, pour plus longtemps, quand on sait les problèmes que connait le secteur et qui mettent sa subsistance en question.

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