La Tunisie vit, depuis quelques semaines, voire des mois, uns situation de blocage total de la plupart de ses institutions. La situation économique est catastrophique, et le pays est quasiment en faillite.
Il semblerait que les partenaires de la Tunisie n’y croient plus. Le pays est devenu insolvable et non fiable. Les institutions financières internationales refuseraient d’aider ce pays incapable de s’autogérer, ils auraient refusé le simple fait de rééchelonner les dettes extérieures du pays.
Et, pendant ce temps, les trois principaux décideurs, dans le pays, sont en train de s’entretuer, et de se faire la guéguerre, pour essayer de dominer et grignoter sur les pouvoirs des autres. Et ils ne semblent guère préoccupés par cette catastrophe qui s’annonce, et ne voient aucun intérêt à opérer un changement, éventuellement salvateur.
Or, ce changement est inéluctable et il est imminent, et nos décideurs ont tout intérêt à coordonner entre eux pour instaurer un dialogue qui pourrait leur permettre d’ébaucher ce changement. Car, sinon, ce qui va se passer c’est que les créanciers vont commencer à se fâcher, et à ce moment là, le changement va venir de chez eux, et se fera à leur manière.
Donc, nos décideurs feraient bien de se secouer et de voir comment ils pourraient changer les cours des évènements, sinon, ils vont devoir le subir, ce changement. Et il est à parier que les nouveaux décideurs d’outremer ne vont pas être tendres avec eux, ni les citoyens, non plus, d’ailleurs.
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