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Tunisie-Le Collectif des Partis et Personnalités Démocratiques : “La Supervision par le Président de l’instauration des Conseils Provisoires de la Magistrature est une nouvelle étape putschiste”

Tunisie-Le Collectif des Partis et Personnalités Démocratiques : “La Supervision par le Président de l’instauration des Conseils Provisoires de la Magistrature est une nouvelle étape putschiste”

La Coordination des Partis et Personnalités Démocratiques a condamné ce mardi soir 08 mars 2022, la supervision du Président de la République, Kais Saied qui a renversé la Constitution, de l’instauration des Conseils Supérieur de la Justice Judiciaire, Administrative et Financière provisoires.

Considérant cette étape comme un nouveau putsch contre le pouvoir judiciaire légitime, soulignant que la réforme du système judiciaire ne peut avoir lieu dans le cadre de procédures exceptionnelles et sur la base d’un décret inconstitutionnel, illégitime et agonisant.

« Comment le peuple peut-il faire confiance à des hauts magistrats qui ont auparavant prêté serment de respecter la Constitution, et aujourd’hui ils jurent à nouveau de la respecter lors de leur investiture au conseil du vol présidentiel contre le pouvoir judiciaire en violation de la constitution ? », a-t-il ajouté.

« Les organes judiciaires et des droits de l’homme ont confirmé auparavant son illégitimité, son infraction de la constitution et son assaut contre l’indépendance du pouvoir judiciaire, non seulement au niveau national mais aussi international, à travers les positions rejetant la dissolution du Conseil de la Magistrature légitime, émises par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme le 7 février 2022 et l’Union internationale des magistrats le 11 février 2022 », a-t-il poursuivi.

Le collectif a également appelé “toutes les forces vives du pays à un dialogue sérieux et constructif pour conjurer les grands dangers qui menacent la justice tunisienne, et empêcher l’instrumentation de la magistrature et l’abolition de certains des acquis et aborder les moyens de renforcer le pouvoir judiciaire afin de protéger les droits et libertés des citoyens, et indépendant du pouvoir exécutif et des différents centres d’influence de manière générale »

Estimant que cela contribuera « au développement d’une vision commune pour mettre fin à l’autocratie rampante et à la tyrannie qui montre les dents et menacera inévitablement tout le monde dans un avenir proche, si aucun changement ne se produit ».

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