Le président de la Chambre nationale du commerce des vêtements d’occasion (Fripes), Sahbi Al-Maalawi, a exprimé Aujourd’hui, mardi 2 janvier 2024, son rejet des nouvelles procédures douanières qui obligent les chefs de ses bureaux régionaux à ratifier les registres des ventes et des achats auprès des usines.
Il a ajouté, lors d’une réunion au siège de l’UTICA, à laquelle ont participé une quinzaine de représentants d’usines et de grossistes et détaillants, que cette mesure perturbe le travail des fournisseurs et des fabricants. Car, jusque là, c’est l’agent de douane affecté à l’usine qui dressait le procès-verbal.
Maalawi a appelé l’État tunisien à « classer les vêtements usagés importés comme une marchandise tunisienne et à permettre aux commerçants de les vendre dans toutes les régions de la république sans aucun système de suspension ». Il a ajouté que si un accord n’est pas trouvé avec les douanes, l’activité de vêtements usagés sera définitivement arrêtée.
Maalawi, a déclaré que le secteur est en train de se détériorer malgré son importance dans le cycle économique. Il a ajouté que les commerçants se plaignent de la baisse de la demande d’achat des citoyens par rapport à l’année dernière, en raison de la détérioration du pouvoir d’achat.
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