Le bloc Démocrate se trouve aujourd’hui dans une impasse à cause de son sit-in, qui dure depuis un mois déjà sans aucune solution à l’horizon. En effet, le président du parlement, Rached Ghannouchi continue d’ignorer cette protestation et refuse de condamner de façon nominative, la violence exercée par les députés de la Coalition Al Karama, sous la coupole du Parlement.
Le bloc est ainsi obligé de faire un choix: ou l’escalade et la perturbation des sessions parlementaires, au risque d’être comparé au PDL et à Abir Moussi, ou alors hisser le drapeau blanc et abandonner la guerre politique contre Ennahdha et la Coalition Al Karama.
Relevant le caractère légal et légitime du sit-in, l’analyste politique, Béchir Jouini a cependant estimé que le choix de cette forme de protestation n’était pas très judicieux.
Pour ce qui des revendications du bloc, Jouini a affirmé qu’un simple communiqué ne pourrait être assez efficace pour mettre fin à la violence au sein de l’ARP. Selon lui, il faut réformer le Règlement intérieur de l’ARP de façon à mieux organiser les relations entre députés.
Il a, par ailleurs, proposé de couper la poire en deux entre le Bloc Démocrate et la présidence du Parlement, rappelant que tous ces conflits renvoient une image négative du Parlement Tunisien.
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