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Tunisie – Tests mal faits et mauvaises manipulation : Est-ce l’explication des chiffres bas de nouveaux cas

Tunisie – Tests mal faits et mauvaises manipulation : Est-ce l’explication des chiffres bas de nouveaux cas

La nouvelle a fait sensation, depuis ce matin, et a vite fait le tour des réseaux sociaux. Les équipes qui ont procédé, hier, aux tests rapides de dépistage du coronavirus, se sont royalement trompées dans la procédure, pourtant si simple. Il s’agissait pourtant de médecins et le test était d’une simplicité absolue. Ils avaient à prélever une goutte de sang chez le patient et à la déposer dans un puits, prévu pour l’usage, sur la barrette du test. Ensuite, ils devaient déposer une goutte de réactif dans le puits d’à côté. Malgré cette simplicité, ils ont trouvé le moyen de se tromper et ont inversé les produits dans les deux trous.

Par la suite, ce fut la valse habituelle des déclarations, des contre déclarations, des démentis et autres contradictions. Le directeur régional de la santé a reconnu qu’il y a eu des erreurs de manipulation de la part des médecins qui ont pratiqué les tests. Puis ce fut au tour du ministre de déclarer que c’était une opérations-test, pour évaluer la méthode et sa mise en œuvre. Ce qui ne pouvait, tout de même pas expliquer que personne n’ait relevé ces erreurs jusqu’à ce qu’elles soient publiées sur les réseaux sociaux, par des personnels tout fiers d’avoir fait ces tests, avant qu’ils n’aient, apparemment, été appelés à retirer leurs publications.

Toujours est-il qu’avec ces mauvaises manipulations, sur un procédé des plus simples, on pourrait comprendre un peu, le nombres de tests positifs trop bas, depuis quelques jours. Car, même si, comme a voulu l’expliquer le ministre, il s’agissait d’une première expérimentation de ce type de tests rapides, ce qui veut dire qu’ils n’ont rien à voir avec les chiffres des derniers jours, ces erreurs sur un test aussi simple à pratiquer, laissent penser que les prélèvements, bien plus compliqués et difficiles à faire, des autres tests, ainsi que le conditionnement et le transport des échantillons, pourraient avoir été faits dans de mauvaises conditions ce qui pourrait expliquer que la grande majorité des tests aient été négatifs. Surtout si on prend en compte le fait que les tests ciblaient de façon particulière les gens fortement suspectés d’être malades, ainsi que leurs contacts.

Lors des anciens tests de dépistage avec prélèvement nasal, on n’a pas entendu parler d’étape test ni de rectification des procédés. Ne serait-il, donc, pas opportun de procéder à ces évaluations, maintenant que nous avons des chiffres anormalement bas, alors que nous sommes en pleine phase de pic épidémique, d’après ce qu’ils veulent nous faire croire ?

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