Le confinement général a été décrété par le gouvernement, sur la base de l’avis de la commission scientifique de lutte contre la Covid. Le confinement n’arrange certes pas l’image ni la popularité du gouvernement, ni celles de la commission scientifique. Paradoxalement, cette décision tombe à pic, pour l’intérêt des partis politiques de tous horizons.
Le confinement décrété commençant le 14 janvier, va, en effet, permettre de zapper l’échéance que tout le monde appréhendait, cette année, celle de la commémoration du dixième anniversaire de la révolution.
Le confinement de quatre jours, va permettre de noyer cette commémoration dans la hantise des tunisiens de la maladie et les empêcher d’entreprendre on ne sait quelle manifestation.
Dix ans après la « révolution », il est, en effet, devenu trop risqué de la fêter. Car, avec la déception et le mécontentement de tous les citoyens, surtout dans les zones intérieures, on ne sait jamais comme cela pourrait dégénérer.
Donc, oui, le confinement est le bien venu. On serait, même, tenté de se dire qu’il aurait été retardé au 14 janvier exprès, que çà ne serait pas étonnant.
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