Estimant que l’image du pouvoir judiciaire et des juges a fortement été affectée par les nominations de Magistrats dans des postes politiques, le Conseil de la Magistrature Judiciaire a décidé d’interdire les Magistrats judiciaires l’accès à des postes politiques au sein de la présidence de la République et de la présidence du gouvernement.
La seule exception sera que la loi impose que le poste en question soit occupé par un magistrat judiciaire, d’après un communiqué publié hier par le conseil.
Une décision qui vient suite à la révocation de Imed Boukhris et la nomination de Imed Ben Taleb à la tête de l’INLUUC.
Certains juristes, notamment l’avocat Yassine Azaza, ont estimé que cette décision doit s’étendre pour inclure aussi les juges administratifs.
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