Ils s’y sont pris à plusieurs, les partis et autres organisation de gauche, pour faire appel à une manifestation qui se voulait énorme et mémorable. Ils ont décidé de se réunir sur le parvis de l’avenue Habib Bourguiba, pour appeler à la chute du système, revendiquer la libération des casseurs, arrêtés lors des récentes émeutes et pour dire leur soutien et leur adhésion aux mouvements sociaux.
Or, pour être mémorable, la manifestation de ce samedi, risque de rester dans les annales de la gauche tunisienne. Non pas comme ils l’espéraient, à cause des milliers de personnes mobilisées, mais pour, au contraire, petit le nombre de manifestants ayant répondu à leur appel.
Une manifestation dont se seraient bien passés les militants de gauche, puisqu’elle vient s’ajouter au tableau déjà garni des échecs qui ont suivi leur déroute aux élections et leur difficultés à se positionner et à se faire une place sur la scène politique, qu’elle soit au pouvoir ou dans l’opposition !
A les voir, aujourd’hui, on pourrait dire que la gauche tunisienne a vécu!
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