Le Secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, Lassaad Yacoubi a parlé de la colère des enseignants en raison de la détérioration de leur pouvoir d’achat et de leurs conditions matérielles, assurant avoir cité les enseignants parce qu’ils intéressent le syndicat, mais qu’il évoque tous les employés et les Tunisiens qui font face à un effondrement de leur pouvoir d’achat.
Dans une déclaration à la presse, jeudi 11 mars 2021, en marge de la conférence élective du syndicat de base de l’enseignement secondaire à Béja, Lassaad Yacoubi, a dénoncé l’incapacité de l’Etat à préserver le minimum de paix social, de circonscrire la hausse des prix, affirmant que c’est ce qui pousse les travailleurs et les enseignants à protester.
Il a ajouté que cette situation doit être traduite dans des demandes claires à adresser au gouvernement pour compenser les enseignants face à la détérioration de leurs conditions matérielles, assurant que c’est ce qui est entrain de se faire dans les rencontres, en prélude à la tenue de la réunion de l’instance administrative, fin mars.
Le responsable syndical a souligné que cette instance sera chargée de formuler ces demandes et de mettre en place le plan de lutte pour réaliser la satisfaction de ces doléances.
Il a formulé l’espoir que cette fois-ci, ils trouveront des interlocuteurs sérieux contrairement aux dernières fois où ils ont été obligés de mener des actions de lutte.
Selon lui, le mieux c’est la table de négociation qui peut résoudre les problèmes en la privilégiant au départ, en cas d’absence de négociation ils choisiront l’escalade.
Il a reconnu que les tensions politiques dans le pays ont influé sur les Tunisiens, enseignant élèves et citoyens et ont eu des répercussions sur l’état psychologique des gens.
Ce climat électrique en plus de la pandémie ont influé sur l’année scolaire, une année exceptionnellement perturbée, formulant l’espoir qu’elle se termine sans problème car on s’approche de la fin d’année et du déroulement des examens.
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