Société

Tunisie [Vidéo + Photos]: Rassemblement de protestation des sécuritaires à Béja contre les incidents de la manifestation à Tunis

Les unités de sécurité à Béja ont organisé, ce 03 février 2021, un rassemblement de protestation pour dénoncer les actes perpétrés contre les sécuritaire sur l’Avenue Habib Bouguiba à Tunis.

Cet acte de protestation a été organisé à l’initiative du syndicat régional des forces de sécurité intérieure à Béja sur le thème “La dignité avant le pain”.

Intervenant lors du rassemblement, un membre du syndicat des forces de sécurité intérieure a affirmé qu’il s’agit d’envoyer un message aux autorités représentées par le président de la République, le président du Parlement et le chef du gouvernement.

Il a souligné que la participation de toues les unités de sécurité dénote de la solidarité des sécuritaires qui ne sont pas prêts à brader leur dignité.

L’orateur a interpellé les responsables des districts de sécurité et de la protection civile ainsi que des prisons de la nécessité d’appliquer la loi, précisant que la politique de la retenue ne peut plus continuer à être appliquée.

Il a souligné aussi qu’ils sont liés au citoyen dans les problèmes qu’il rencontre, déplorant qu’aujourd’hui alors qu’on célèbre la commémoration du décès du Martyr  Lieutenant Atef Jabri, des citoyens ont fermé la route en raison de la crise de l’ammonitrate.

La société civile se devait d’épauler les sécuritaire, a-t-il souligné, dénonçant les surenchères sur les plateaux de télévision, vu que les sécuritaires ne sont pas contre les libertés.

Il a indiqué que celui qui veut fumer du chanvre indien où aller à la mosquée n’a qu’a le faire, déplorant qu’on veuille transformer le ministère de l’Intérieur en un lieu de surenchère alors que l’institution sécuritaire n’est pas à vendre car elle n’a qu’un seul drapeau, celui de a Tunisie.

Le syndicaliste a appelé à l’adoption de la loi de protection des sécuritaire et celles des manifestations.

Il a déploré le comportement des manifestants qui ont jeté des pierres et aspergé les sécuritaires de peinture, soulignant que cela ne leur fera pas abandonner leur pays.

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