Le Président de la République, Kaïs Saïed, s’est entretenu, cet après-midi, au Palais de Carthage, avec Kamel Feki, ministre de l’Intérieur, Abdel Monaem Belaati, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la pêche, et Mme Kalthoum ben Rajab, ministre du Commerce et du Développement des exportations. Cette réunion s’est également déroulée en présence de M. Hamed Dali, président et directeur général de l’Office national de l’huile.
Cette réunion a tourné autour de la hausse inacceptable des prix d’un certain nombre de produits alimentaires, notamment celui de l’huile d’olive.
Le Président de la République a donné ses instructions pour prendre des mesures urgentes pour mettre fin à la spéculation et aux monopoles et tenir pour pleinement responsable toute partie cherchant à porter atteinte aux moyens de subsistance des citoyens, en général.
Le Chef de l’Etat a également souligné que la Tunisie produit les meilleurs types d’huiles au monde et occupe les premiers rangs en ce qui concerne plus grandes oliveraies, et qu’il n’est pas acceptable que les prix de l’huile augmentent de cette manière, quelles que soient les justifications avancées. Il a ajouté que certains tentent de cacher leur monopole et de contourner la loi, sachant que la plus grande partie de l’huile d’olive est destinée à l’exportation et que la grande partie de cette quantité est vendue après avoir été mises en bouteille, à l’étranger sans indiquer leur origine.
Le Président de la République a souligné que personne n’est au-dessus des lois, et appelant chacun à s’engager dans ce combat que mène le peuple tunisien contre ceux qui ont fait des ravages dans le pays et un certain nombre d’entre eux qui pensent toujours qu’ils sont au-dessus de la loi.
Le Président de la République a, à cet effet, appelé au démantèlement de tous les réseaux qui s’emparent de l’huile subventionnée et détournent sa destination de l’usage de consommation vers un usage industriel. Ce type d’huile, que tous les citoyens appellent « Zit El 7akem » et pour lequel la collectivité nationale paie chaque année des milliers de milliards, est absent de la plupart des commerces, en raison de ces pratiques criminelles de ceux qui cherchent à nuire au peuple et lui voler ses biens.
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