Le maire de Béja, Yasser Gharbi a exprimé le regret du Conseil municipal et de son président à l’égard des dégâts subies par les tombes des morts des suites du coronavirus, détruites par les eaux de pluies dans le cimetière d’El Mcid à Béja Sud.
Dans une déclaration à Tunisienumérique, mercredi 24 mars 2021, Yasser Gharbi a fait part de sa compassion avec les parents des décès, soulignant qu’ils ont raison d’être dans cet état lorsque quelqu’un aperçoit la tombe de son père ou de son parent dans cet état.
Il a ajouté que cette situation s’explique par les chutes de pluies durant ces quatre derniers jours à Béja avec plus de 60 mm dans certains endroits, rappelant que ce cimetière a été ouvert sous l’effet de la nécessité d’honorer les morts en les enterrant.
Le responsable municipal a, néanmoins, déploré que le cimetière ait été ouvert sans avoir mené des travaux d’aménagement, ajoutant que qu’une enveloppe de 300.000 dinars a été consacrée dans le plan d’investissement à la réfection du cimetière islamique El Mcid.
Il a souligné que le problème réside dans le fait que le protocole sanitaire du ministère de la Santé exige que la profondeur des tombes des morts du coronavirus soit de plus à 1,m 20 alors que le terrain est encore glissant, ajoutant que les familles ont construit plutôt des dalles sur les tombes surplombées de stèles en marbre ce qui a les a alourdies.
Le maire de Béja a souligné qu’il assumait avec le Conseil municipal la responsabilité morale de ce qui est advenu, signalant qu’ils ont pris l’initiative via les équipes des routes et des zones vertes de la réparation de plus de sept tombes.
Il a expliqué les tombes ont cédé sous l’effet des inondations.
Yasser Gharbi a dévoilé que la municipalité a pris la responsabilité de réparer les tombes à titre exceptionnel, annonçant qu’un système de drainage a été mis en place dans le cimetière par les techniciens de la mairie.
Il a expliqué que ces mesures visent à traiter du problème dans l’immédiat, assurant que pour le long terme le cimetière sera réaménagé avec l’enveloppe financière qui a été mobilisée dans le plan d’investissement.
Selon lui, ce qui s’est passé relève des catastrophes naturelles, indiquant que le phénomène s’est déroulé dans d’autres endroits que Béja.
Il a appelé à ne pas amplifier l’affaire, assurant que ce qui est advenu n’était pas volontaire et ne vise aucunement à porter atteinte à quiconque.
Le responsable municipal a formulé l’espoir que pareille chose ne se répètera plus jamais.
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