Lors de son discours sur l’état de l’Union jeudi soir, le président Joe Biden a implicitement critiqué son prédécesseur, Donald Trump, affirmant que la liberté et la démocratie étaient en péril tant aux États-Unis qu’à l’étranger.
Sans jamais nommer Trump directement, Biden a évoqué les positions de l’ancien président sur diverses questions telles que la guerre en Ukraine, la pandémie, et la décision Roe v. Wade. Face à des sondages défavorables et des inquiétudes concernant son âge, Biden, presque sans lapsus, a défendu son bilan et sa capacité à briguer un second mandat, soulignant que le véritable enjeu n’était pas l’âge, mais la modernité des idées.
Tout en vantant les valeurs américaines de “l’honnêteté, la décence, la dignité, l’égalité”, Biden a critiqué les visions de l’Amérique portées par Trump, et a insisté sur le rôle crucial des États-Unis dans le soutien à l’Ukraine face à la Russie de Poutine. Il a également exhorté le Congrès à voter la reprise de l’aide à l’Ukraine, actuellement bloquée par les républicains à la demande de Trump, rappelant l’importance de la défense de la démocratie et de la liberté.
Sur le plan intérieur, Biden a défié ses adversaires républicains sur des sujets tels que l’avortement, l’économie, et l’immigration clandestine, tout en défendant son administration contre les attaques de Trump.
Malgré les divisions partisanes, Biden a cherché à rappeler que la démocratie américaine a résisté, notamment face à l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021, et que la violence politique n’avait pas sa place aux États-Unis.
Le discours de Biden a alterné entre attaques contre l’opposition républicaine et célébration des succès de son mandat, dans un contexte où la campagne présidentielle s’annonce déjà intense.
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