On n’aura pas attendu longtemps avant que le président américain, Joe Biden, signe une autre perle d’anthologie, lui qui défraye régulièrement la chronique : il a perdu son chemin dans les jardins de la Maison Blanche…
Les fait se sont produits lundi dernier, une journée sans nuage jusqu’à ce que le président se mette en tête de rendre hommage au jardinier de sa résidence pour 50 ans de bons et loyaux services. Biden, accompagné de son épouse Jill, avait convoqué la presse pour cette petite virée qui était censée offrir de superbes clichés afin de soigner sa communication à quelques semaines des élections à mi-mandat. Il a planté un arbre puis d’un pas décidé a commencé à rebrousser chemin, suivi par les caméras. Patatras : il ne sait plus quelle direction prendre…
Il s’est alors rabattu sur ses collaborateurs : «Où allons-nous ?», rapporte 20 Minutes ce mercredi 26 octobre. «Et si je voulais aller par là ?», lança l’homme fort des USA et même de la planète entière – le président chinois aura un tout autre avis. Sur ce il fut reconduit à ses appartements privés…
Comme lors de sa dernière bourde, il y a moins d’un mois, les conjectures sur son grand âge – 80 ans en novembre prochain – et sur sa santé mentale vont fuser, surtout dans le camp républicain où tout est bon à prendre pour désarçonner le champion démocrate. Le fait est qu’en dépit de la kyrielle d’incidents de ce type et de la mauvaise conjoncture économique – surtout l’inflation -, Biden reste au-dessus de la mêlée, à en croire les derniers sondages. Ce qui lui donne des ailes pour la présidentielle de 2024, qu’il ne s’interdit pas malgré tout ce qu’il entend, et même dans son propre camp.
D’aucuns lui prêtent le dessein de créer un écran de fumée autour de la présidentielle de 2024, en se mettant en avant pour protéger le plus possible Kamala Harris des attaques des Républicains, pour ensuite s’effacer au dernier moment et adouber sa vice-présidente. Ce serait très habile politiquement, mais rien ne nous dit à ce stade que l’appétit de Biden ne viendra pas en mangeant, puisqu’il a jalonné son premier mandat par des gaffes que manifestement l’opinion publique lui pardonne volontiers.
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