Le spectacle d’ouverture du Festival international de Carthage revient cette année à “Mahfel”, une nouvelle création de l’artiste Fadhel Jaziri.
Le maître d’œuvre de ce méga spectacle Fadhel Jaziri, entouré de ses assistants a déclaré, lors d’une conférence tenue mardi au théâtre antique de Carthage, que près de 120 artistes participent à “Mahfel”. Il a défini le spectacle comme une production originale qui reproduit les rituels des différentes cérémonies bédouines, principalement du Sud du pays. “Notre apport est de donner une vision artistique moderne rehaussée par l’introduction d’instruments et des variations musicales actuelles”, a-t-il indiqué. Ce projet, ajoute Jaziri, reprend un travail ébauché il y a deux ans qui raconte la vie de Daghbaji.
Au cours des repérages et des nombreuses rencontres avec les populations du nord et du sud, Jaziri a collecté une somme de styles musicaux aux rythmes divers, cela va du Jerbi au Fezzani, de la Ghita au Sâadaoui ou encore du Chaoui au Mrabâa et Bou Nawara, tous ces genres ont été travaillés et combinés avec les expressions occidentales modernes, comme le Rock, le Jazz ou le blues.
Ce spectacle est-il une énième version des noubas et autres Hadhra ? Jaziri affirme que depuis trois décennies de création, il n’a jamais repris des thèmes des anciennes créations. Et comme pour mieux éclairer les journalistes sur son projet, Jaziri et ses adjoints ont invité à assister à quelques passages de “Mahfel”.
Rappelons que “Mahfel” est une coproduction entre le Centre des arts de Djerba et le Théâtre de l’Opéra de Tunis.
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