On a toujours dit que la Tunisie est un pays où il fait bon vivre. Le pays de la joie de vivre.
Or, avec le temps, on commence à mieux identifier les paramètres de cette joie de vivre.
Il y a la sécurité, et là, on ne peut pas dire que la Tunisie en soit le bon exemple.
Il y a aussi la santé, et là non plus on ne peut pas dire que la Tunisie soit le bon exemple, après dix années de démolition systématique d’un système de santé, qu’on prenait volontiers pour modèle et de ce qui a été construit sur des décennies.
Il y a encore l’enseignement de qualité et là, on est sûr qu’on s’aligne au plus bas de tous les tableaux de classement à ce chapitre, après la marginalisation d’un secteur qui faisait la fierté du pays. De façon à ce que l’avenir des générations futures soit devenu des plus sombres.
Vient ensuite l’économie florissante et là on dirait qu’on n’a rien à commenter là-dessus.
Il y a, par ailleurs, l’environnement sain. Ce qui est loin d’être le cas de la Tunisie qui jouissait, jusqu’à il n’y a pas si longtemps, d’un des meilleurs milieux du monde avant qu’elle ne se transforme en décharge des détritus du monde entier, tous plus toxiques les uns que les autres.
Il y a enfin, le bien-être psychologique. Un paramètre qui est étroitement liés aux précédents et qui en découle directement. C’est dire, qu’on ne pourrait même pas tenter de le décrire.
Maintenant, oui… C’est clair, comme l’eau de roche… La Tunisie est bien le pays où il ne fait pas bon de vivre !
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