Société

Tunisie [Vidéo]: Un ancien député parle des enjeux du projet Taparura à Sfax

L’ancien député à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Chafik Ayadi a déploré que les autorités centrales du pays, se comportent dans le projet urbain de Taparura comme un intermédiaire foncier adoptant la stratégie de thésauriser la terre pour que sa valeur financière augmente.

Il a déploré qu’ils parlent de la terre des ancêtres puis la vendent à 1300 millions de dinars et maintenant ils veulent la céder à 750 millions de dinars, affirmant que c’est le ministre de l’Aménagement qui a eu cette idée.

Chafik Ayadi a souligné qu’il a indiqué à l’époque durant son mandat à l’Assemblée que ce projet est synonyme d’un gros morceau de viande qu’on veut partager.

Selon lui, il leur a affirmé qu’il est nécessaire que ce projet ait des rendements socio-économiques étant donné qu’il doit compenser les habitants de la région pour les privation et marginalisation pendant dix ans qu’ils ont subi en particulier de leur mer et pour la pollution aussi.

Il a ajouté que pour que ce projet attire les investissements il faut remplir six conditions relatives, entre autres, à ce les quartiers populaires environnant soient viabilisés afin que leur habitants ne soient pas marginalisés et pour cela il faut concéder 40 millions de dinars.

Ensuite, il a cité la zone industrielle environnante du projet qui doit être réhabilitée pour 25 millions, assurant que malheureusement les concernés ne se sont pas mis d’accord.

Il a demandé à ce que la propriété foncière de la terre sur laquelle le projet sera construit revienne au conseil municipal ou au conseil régional pour qu’elle ait une envergure nationale.

L’ancien député a indiqué que l’Etat veut se défaire des investissements et créer une société pour lui attribuer la propriété et la charger de chercher les investissements afin de réaliser des projets à Taparura.

Lancé en 1985, le projet Taparura est un plan urbain visant à transformer une zone de 420 hectares située sur la côte, ayant subi des rejets industriels.

Il est porté par la Société d’Etudes et d’Aménagement des Côtes Nord de la Ville de Sfax (SEACNVS), et soutenu par l’Initiative pour le Financement de Projets Urbains – UPFI.

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