L’Etat a décidé de mieux contrôler ses dépenses et d’optimiser l’utilisation de ses ressources et de ses biens. C’est pour çà qu’il a, entre autres, instauré un système de contrôle de l’utilisation des véhicules de fonction et de service, mises à la disposition des administrations, mais qui se retrouvent souvent, à la disposition des cadres des administrations.
Les réseaux sociaux et les internautes munis de leurs caméras de téléphones, ont fait que le contrôle de ces véhicules a gagné en efficacité et de nombreuses infractions ont été relevées et verbalisées. Du coup, ce secteur a commencé à être purgé de ces éléments qui ont tendance à exploiter, à leurs propres comptes, les biens de la communauté. Mais c’est sans compter avec certains irréductibles qui ne reculent devant rien, pour mener à terme leurs projets de détournement.
La dernière nous vient, aujourd’hui, de l’une des routes de la Tunisie. Un individu exerçant dans une administration publique, a eu besoin d’exploiter un véhicule administratif pour déménager ses affaires. Or, déménager à bord d’un véhicule administratif portant des plaques minéralogiques « rouges » pourrait lui apporter des ennuis, avec ces sacrés tunisiens qui sont à l’affût du moindre dépassement, et ce sacré Facebook, avec lequel on ne plus rien cacher ! D’où l’idée qu’a eue ce fonctionnaire, de camoufler les maudites plaques minéralogiques rouges, par d’autres, fussent-elles en carton, pour s’épargner l’œil critique de ces citoyens justiciers.
Mal lui en prit, puisqu’à la faveur des secousses de la route, le camouflage céda, et la satanée plaque rouge, montra le bout du nez.
Du coup, le monsieur s’est rendu coupable, non seulement d’usage abusif d’un véhicule administratif, mais aussi, de falsification et de maquillage des plaques de ce véhicule. Ce qui le rend passible d’une double peine. Toujours faut-il qu’il y ait la volonté, à un haut niveau, de sévir contre ces rapaces !
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