Société

Tunisie – AUDIO : Chawki Tabib appelle à être mis sous protection policière et à bénéficier d’un procès équitable

L’ancien bâtonnier et ex-président de l’INLUCC, Chawki Tabib, a assuré, ce samedi, dans un entretien exclusif, accordé à TunisieNumerique, qu’il est assigné à résidence surveillée depuis le 20 août dernier, sans aucun fondement judiciaire ni aucune décision qui lui permettrait d’y opposer un recours. Il a considéré son assignation comme illégale et contraire aux conventions internationale aux quelles adhère la Tunisie.

Tabib a précisé qu’il est, uniquement, autorisé à circuler dans les limites de son quartier, sans possibilité de se rendre aux tribunaux ou à son bureau, pour assurer la défense de ses clients.

Il a fait remarquer que la concomitance de son assignation à résidence avec la fermeture de l’INLUCC, dont il avait été le président, a été voulue pour laisser comprendre qu’il constituait un danger pour les dossiers qui se trouvaient dans cette instance.

Tabib a ajouté qu’il fait l’objet d’une grande campagne visant à le salir, avec des accusations fallacieuses qui le visent auprès de la justice pour conforter la thèse de sa corruption, ainsi que les dernières déclarations du président de la République faisant allusion à la fortune de sa femme, qui ne dépasse pas, a-t-il tenu à préciser, le dixième des 100 milliards qui ont été annoncés et qu’elle a obtenue par héritage, bien avant qu’ils ne se marient, et qu’ils n’exerce à l’INLUCC.

Tabib a abordé l’accusation qui lui a été lancée par le journal Al Anwar, le présentant comme un agent du Mossad, chargé de frapper l’administration tunisienne, et qu’il a livré des documents à des contrebandiers pour les protéger en les faisant passer pour des plaignants contre la corruption après de l’instance.

Il a assuré qu’il fait l’objet de cette vaste campagne de dénigrement orchestrée par de puissants lobbies, qui avaient infiltré l’administration tunisienne et qui cherchent à l’éliminer moralement. Il a expliqué ces attaques par son intransigeance quand il était à la tête de l’INLUCC.

Il a assuré qu’il a porté plainte contre le ministre chargé de l’intérieur, auprès du tribunal pour annuler sa décision, comme il a porté plainte auprès d’instances internationales.

Tabib a demandé, à la fin de l’entretien de le faire bénéficier, lui est sa famille, de son droit à la protection policière, parce qu’il est devenu menacé, et d’un procès équitable.

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