Dans une correspondance adressée hier au Congrès américain, le chargé de l’information et de la communication du Parlement dissous Maher Medhioub a mis l’accent sur les violations des droits de l’Homme enregistrées dans la période qui suit “le coup d’Etat” du 25 juillet.
La même source a dénoncé la comparution des civils devant les tribunaux militaires et la diabolisation des députés tunisiens faisant savoir que ces derniers ont été lésés dans leurs droits.
Medhioub a, dans le même cadre, appelé le Congrès américain à continuer d’exercer de la pression pour suspendre les poursuites judiciaires à l’encontre de 121 députés soulignant que leurs accusations sont passibles de la peine de mort conformément à l’article 72 de la Constitution.
Il a aussi demandé l’aide des parlementaires américains pour organiser un dialogue national tuniso-tunisien et appeler le président de la République Kais Saïed à mettre fin aux mesures exceptionnelles.
Le signataire de la correspondance a également réclamé la mise en oeuvre d’un projet Marshall en Tunisie en collaboration avec les pays frères et amis de la Tunisie ainsi que les institutions financières en vue d’élaborer une nouvelle vision capable de sauver le pays.
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