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Hatem Zaara, le directeur général de la BTL insiste sur la rationalisation des importations pour préserver la valeur du dinar

Hatem Zaara, le directeur général de la BTL insiste sur la rationalisation des importations pour préserver la valeur du dinar

L’Institut Arabe des Chefs d’Entreprises (IACE) vient de consacrer son cercle de débat hebdomadaire sur les questions économiques d’actualité (90 minutes) du 7 courant au sujet de l’évolution du cours du dinar et des perspectives de consolidation de la valeur de la monnaie nationale.

Le débat a connu la participation d’éminents experts en la matière avec comme invité principal, Hatem Zaara, le directeur général de la Banque tuniso-libyenne (BTL), qui est de surcroît un spécialiste de renommée du change et des enjeux de la politique monétaire.  

Le débat a été présenté comme un rendez-vous important réunissant des experts pour discuter des évolutions récentes relatives à la cotation des principales monnaies dans le monde et les perspectives du développement du cours de la monnaie nationale.

Hatem Zaara a insisté sur le rôle de la banque centrale pour préserver la stabilité du dinar tout en posant les défis liés à la fluctuation de son cours qui pourrait aider à améliorer la compétitive extérieure de l’économie tunisienne : une opportunité mal saisie, selon son évaluation.

Au fait, le directeur général de la BTL évoque, à cet effet, les possibilités d’améliorer la position extérieure du pays notamment suite à l’amélioration de la demande sur les engrais au monde, ces derniers temps, que la Tunisie n’a pas su mettre à profit malgré l’importance de sa production du phosphate.

Il a précisé que la dépréciation du dinar n’est pas une fatalité en soi du moment où on est capable de donner un nouveau souffle aux ressources phares du secteur extérieur tels que le tourisme et les grandes industries exportatrices.

Parallèlement, le responsable a mis en avant l’importance de rationaliser les importations à tous les niveaux particulièrement en ce qui concerne les produits de luxe et en superflus ajoutant que le gaspillage des céréales coûtant de plus en plus cher est un fléau à combattre surtout que la surconsommation de ses produits est un problème sérieux de santé publique.

Zaara a mis en valeur la réussite du gouvernement à mobiliser des recettes fiscales importantes s’élevant à 17,5 milliards de dinars ce qui a permis dans une large mesure d’alléger le service de la dette.

Il a martelé que la spirale de la dette ne doit en aucun cas affecter les réserves de change du pays et qui demeurent stables malgré certaines anticipations irréalistes de leur érosion dans des scénarios extrêmes de baisse de la valeur du dinar face aux principales devises étrangères.

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