Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Marouane Abassi, l’a évoqué samedi dernier à Sfax, lors de la Journée de l’Expert Comptable ; on en a l’illustration avec la publication, en exclusivité sur Tunisie Numérique, du rapport sur «La situation économique en Tunisie, entre résilience et impératif des réformes»
On y apprend qu’un matelas plutôt confortable est mis à la disposition des Petites et moyennes entreprises (PME) pour soutenir leur éclosion. Alors pour ceux qui le veulent et surtout le peuvent, il y a moyen de bénéficier de financements qui peuvent changer toute la donne, avec quelque 465 millions d’euros, à ajouter à la dynamique dans les prêts bancaires locaux.
– Dans le détail il y a une ligne de crédit italienne de 50 millions d’euros. Il est dévolu au secteur privé et à l’inclusion financière, plus précisément l’Agriculture et l’Economie sociale et solidaire.
– Une ligne de crédit espagnole de 25 millions d’euros. Il est dédié aux opérateurs tunisiens et aux sociétés mixtes tuniso-espagnoles pour financer les importations de biens et services en provenance d’Espagne.
– Une ligne de crédit française de 30 millions d’euros, là aussi pour soutenir les activités en direction de la France.
– Un dispositif de soutien du commerce inter-arabe, doté d’un fonds de 220 millions de dollars (revolving) pour financer les transactions commerciales.
– Une ligne de crédit de 140 millions d’euros, accordé par la banque allemande KFW, pour doper la création d’emplois dans les très petites et moyennes entreprises (TPME).
A noter que tous ces financements étrangers sont remboursables sur 12-15 ans avec des délais de grâce de 5 ans et des taux d’intérêt fixes de près de 6,5%.
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